mardi 10 juillet 2012

La Cayolle à la une des journaux nationaux

Notre quartier fait la une de toutes les éditions des grands journaux et hebdomadaires nationaux pour une histoire incroyable. Aucune réaction politique au niveau local et national, ah oui en ce moment on se prend la tête avec l'affaire de l’émission de 7 à 8 de TF1.

Sur le site la La Provence le vendredi 06 juillet 2012 à 07H23

Christophe Tran Huong, 25 ans, arrêté mercredi matin dans le quartier de la Cayolle (9e) à Marseille par la Sûreté départementale, et recherché par la police judiciaire dans une affaire de "violences avec armes", a été placé en garde à vue dans les locaux de la PJ hier après-midi. Les enquêteurs souhaitent l'entendre pour ces faits, lors desquels le suspect aurait agi dans le cadre d'un différend lié au trafic de drogue, entre la Cayolle et la Soude.



Sur le site du Figaro AFP Publié le 07/07/2012

Un homme considéré comme "très dangereux" et recherché pour des règlements de comptes à Marseille, interpellé mercredi dans le cadre d'une opération anti-stupéfiants, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris samedi de source proche du dossier. Sa remise en liberté à l'issue de son passage devant le juge, alors que le parquet avait requis un mandat de dépôt, a suscité une grande incompréhension parmi les policiers, selon plusieurs sources. Le parquet a cependant précisé à l'AFP avoir fait appel de cette décision.

Christophe Tran Huong, 25 ans, surnommé "le Chinois" et recherché par la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille, avait été interpellé mercredi par la Sûreté départementale dans une cité du sud de la ville lors d'une opération anti-stupéfiants, et placé en garde à vue. La perquisition de la planque qu'il utilisait a permis aux enquêteurs de découvrir un fusil à pompe, un pistolet automatique et deux chargeurs de kalachnikov, ainsi que de la cocaïne et près de deux kilos de haschich.

Mis en cause pour détention d'armes et de stupéfiants, cet homme est aussi suspecté dans le cadre d'un règlement de comptes mortel en 2010 et d'une tentative d'homicide sur un mineur en décembre dans les quartiers sud de la ville, où les policiers le soupçonnent de vouloir contrôler le trafic de drogue. Le juge aurait cependant estimé que le dossier n'était pas assez solide contre lui pour ce qui touche aux règlements de comptes. Le suspect avait déjà été arrêté avec une arme dans le passé et relâché, et son frère Mourad avait été tué par des policiers en 1999 à Marseille après avoir foncé sur eux en voiture, selon une source proche de l'enquête.

"Cette décision de remise en liberté sous contrôle judiciaire, contraire aux réquisitions du parquet, suscite la plus grande incompréhension dans nos rangs. On espère que l'appel du parquet évitera d'avoir à regretter éventuellement cette décision dans les jours à venir, par une réitération d'actes que cet individu serait susceptible de commettre", a commenté David-Olivier Reverdy, du syndicat de policiers Alliance.

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