mardi 27 novembre 2012

Nous sommes tous en sursis ici! Alors crions encore et toujours!


La nouvelle équipe montée au "braquo" coincée


Les événements se précipitent. La nouvelle équipe de La Cayolle est montée au "braquo" (faire des braquages) mais elle s'est faite coincer dans la traverse de La Valette. Elle s'est retranchée dans un appartement. La Police, les CRS et les forces d'intervention, le GIPN, les cernent.
Vers 21h les cinq délinquants récidivistes, l'un d'entre eux venait de sortir de prison, ont été arrêtés. 

Autodafé et crime de masse

Marseille 2013 a commencé dans les quartiers afin d'apporter enfin un autre environnement a des habitants qui souffrent du chômage de masse, de la précarité et de la violence des groupuscules armés.
 
Réalisé par les enfants et détruit
Malgré les arrestations qui se sont déroulées depuis la rentrée des signes récents montrent qu'une nouvelle équipe mafieuse s'est constituée. Comme tous les groupuscules de ce type, il ne tolère dans son périmètre que l'adhésion à ses propres valeurs terroristes incarnées par un caïd névrosé obsessionnel qui veut exprimé sa toute puissance. Parallèlement à cette montée d'une nouvelle équipe, le quartier était envahi pacifiquement par les actions artistiques de Marseille 2013 et celles des Robins des Villes.
Pendant la semaine du 12 novembre les Robins des Villes ont placé des panneaux indicateurs fabriqués par des enfants de l’École des Calanques sur le Chemin de Sormiou. 
Il a survécu!
Ceux du rond point de Vaucanson, espace symbolique à contrôler, n'ont pas tenu 12h. D'autres ont été détruits sur le chemin de Sormiou, dont celui qui signalait la piste cyclable. Lui, il devait trop rappeler que l'espace public n'est pas une aire de stationnement. Comme pour mieux marquer le territoire de nouveaux tags en fluo sont apparus sur les murs du fameux rond point.
Détruit!


Une nouvelle étape a été franchie au cours de la nuit du dimanche 18 novembre: l'installation artistique sur le rond point de Colgate/chemin de Sormiou a été incendiée. Les jours précédents le quartier a été physiquement occupé. Le vendredi 16 novembre la députée V. Boyer et le Conseiller Général D. Réault étaient sur place pour visiter les installations du rond point mais aussi celle réalisée, depuis quelques jours, par un dizaine d'étudiants en architecture à côté de la Maison de quartier. Le lendemain, samedi 17 novembre, les artistes ont organisé une promenade dans la ZUS des Hauts de Mazargues-La Cayolle.
Les étudiants en architecture en action
En plus, la rumeur courrait que cet envahissement était la première étape de l'installation du Parc national des Calanques. On sait que les groupuscules mafieux refusent le Parc national et la rénovation urbaine car ils vont profondément perturber leurs habitudes et leurs repères. L'exécution par le feu de l'installation artistique, comme celle de la statue du rond point Vaucanson cet été, ont un même objectif: empêcher l'émergence d'aspirations alternatives à cette communauté exemplaire qu'un vichyste exprimait ainsi « Le sentiment de former une bande, pour le meilleur et pour le pire, et ce qu'on nommera, pour choquer le bourgeois, le sens du gang ».
Les enfants avec les artistes: une alternative inacceptable pour les gangs


Depuis quelques jours la nouvelle équipe doit être complètement opérationnelle. Elle a, sans doute, montré sa toute puissance dans l'incendie de deux véhicules sur le rond point de Vaucanson dans la nuit du dimanche 25 novembre après un rodéo qui dura une bonne heure dans tout le quartier. Comme d'habitude les fumées chargées de métaux lourds et de produits cancérigènes ont enveloppé la maternelle. Les produits se sont déposés dans la cour de récréation et continuent leur lent travail sur les jeunes enfants. Les microparticules entrainent des destructions significatives des neurones impliqués dans l’apprentissage et la mémoire. Après les autodafés, voilà le silencieux crime de masse!
les tags


V. Boyer et D. Réault en visite
L'installation deux jours après la visite
Depuis longtemps nous affirmons que ceux qui se réjouissent des règlements de comptes entre mafieux étaient des aveugles ignorants. La pratique du meurtre en interne débouche tôt ou tard à la banalisation de la liquidation de celui qui vous empêche de nuire. Le meurtre d'hier matin à Mazargues au rond point de l'obélisque en est la malheureuse preuve. Les groupuscules ont besoin de liquidité pour acheter à des grossistes le cannabis et la cocaïne, deux solutions le cambriolage et le braquage. Hier matin ils ont vraisemblablement choisi, le plus simple, l'arrachage d'une sacoche, et la fin légitimant à leurs yeux les moyens, le meurtre! Demain ce sera la liquidation de tous ceux qui s'opposent d'une manière ou une autre à leurs pulsions.
Deux véhicules incendiés à côté de l'école maternelle

dimanche 11 novembre 2012

Le 11 novembre à La Cayolle

Discours du Président du CIQ:

Les poilus se vivaient d'abord comme des citoyens mobilisés où l'amour de la Patrie conduit à celui de l'Humanité. C'est cet état d'esprit qui empêcha, après la guerre, notre pays de sombrer dans le fascisme comme en Italie ou en Allemagne. Cette promesse universelle de liberté, d'égalité et de fraternité a reconverti l'ouvrier, le paysan, le médecin, l'ingénieur, le commerçant en soldats de métier qui font la guerre avec la même conscience professionnelle que dans le civil. Dans les champs, dans l'usine et à la boutique on gagnait sa vie, dans la tranchée avec ses camarades on la perdait.

La Grande Guerre a forcé notre pays à dépasser les représentations du XIXème siècle: le sens du devoir et du sacrifice n'était plus l'apanage du mâle caucasien qui rêve à sa Marianne ou à sa Louisette. La guerre a été un agent actif de transformation des sociétés car l'impôt du sang devait conduire à avoir les mêmes droits.

La Grande Guerre  a été le commencement du long chemin vers l'égalité entre les hommes et les femmes.



 
Il est reconnu aussi que les homosexuels ont courageusement participé au conflit. C'est un moment structurant pour une nouvelle identité homosexuelle forte qui ne recule pas devant le danger, comme le Lieutenant d'Humière qui meurt en héros en 1915 pour prouver sa valeur. 14-18 marque donc un tournant qui conduit lentement à l'égalité des orientations sexuelles.

le député Blaise Diagne en 1922 à Reims
Elle a été enfin un moment clé pour les peuples colonisés . Ce pacte républicain, le Député africain des Trois Communes, Blaise Diagne l'a vendu aux sujets français de l'Afrique occidentale et équatoriale en 1918. La promesse de la citoyenneté amena 77 000 Africains à s'engager.


Monument de Reims détruit par les Allemands en septembre 1940
Si en 1924 on éleva un monument aux soldats noirs qui sauvèrent la ville du sacre, Reims, lors de la dernière offensive allemande en 1918, les parlementaires oublièrent la promesse de Clémenceau à Diagne.
Malgré tout, pour la France, ils continuèrent à payer le prix du sang et des larmes jusqu'en 1962. Ils le feront aussi sur les chaînes et sur les chantiers des Trente Glorieuses et dans le chômage de masse de nos Quarante Piteuses.
Depuis presque un siècle maintenant nos destins sont unis dans un même idéal de liberté et d'égalité. Il est temps aujourd'hui de tenir cette promesse pour leurs descendants installés ici afin d'atteindre l'idéal de Fraternité.

Marseille 2013 dans notre quartier









Renovation urbaine



Compte rendu du CA de novembre


Présents
Mme Bonfils, M. Bonfils, M. Cuvelier, M. Grimaldi, M. Guelle, Mme Houg, Mme Iscain, M. Le Bourhis, M. May, M. Molinier, M. Portet, M. Viallat
Absents excusés
Mme Auboiroux, M. Bousbina, Mme Bono, M. Canovas, Mme Dieuloufet, Mme Mazet
Absents non excusés
M. Bellone, Mme Bouamra, Mme Galliot, Mme Rouby, Mme Viala
Monsieur Boursaus, journaliste à La Provence, était présent.
Offensive contre les CIQ : Alors que certaines grandes villes, comme Paris ou Lyon, ont des Conseils de quartier (loi Vaillant 2002), Marseille, elle, a depuis 150 ans ses CIQ et est «  fière  » de les avoir. Ils sont un gage de liberté de parole et d’expression des habitants face aux politiques  qui gèrent notre quotidien. Nos CIQ nous donnent la possibilité d’avoir des relations de proximité avec nos élus tout en gardant notre indépendance et notre pouvoir critique.
Ces derniers temps plusieurs tentatives de déstabilisation et de discrédit ont été menées (Monsieur Menucci à Noailles, Faux journal  distribué à la Joliette - conf. le Blog octobre 2012). À toutes ces attaques, la Confédération des CIQ sera toujours très vigilante et réagira en conséquence, il en va de l’intérêt général  !
Assemblée générale 2013 : Celle-ci aura lieu le samedi 26 janvier 2013. Elle fera suite à certaines annonces importantes de logeurs sociaux concernant la réhabilitation du quartier.
Audience à la Mairie centrale : Tous les présidents de CIQ ont eu une audience le vendredi 26 octobre auprès de Jean-Claude Gaudin, sénateur maire de Marseille. Il en est ressorti, pour notre quartier, que le tronçon (Boulevard Urbain Sud) Vieille Chapelle/Décathlon va être réalisé, mais sans spécifier de date. Notre quartier est en plein essor et va connaître une forte densification, il est impératif de gérer au plus vite le problème des voies d’accès et des transports en commun.
Réunions propreté d’octobre et de novembre : Mardi 16 octobre s’est tenue une «  réunion propreté  » à laquelle participaient la mairie de secteur, Unicil et un représentant de Progéréal. Un constat essentiel s’impose  : si TOUT le monde faisait son travail normalement et si CHAQUE citoyen gérait normalement ses déchets, TOUT avancerait correctement. Évidence mille fois répétée !
Compte rendu de cette réunion, disponible sur le Blog (octobre 2012). Prochaine réunion, mercredi 14 novembre à la mairie de secteur (Maison blanche).
Réunion avec l’ANRU et la Logirem : Mardi 30 octobre a eu lieu une réunion concernant l’avancement des projets ANRU avec la Logirem.
Au vu des plans, les nouveaux logements de la Logirem semblent convenables et respecter la volonté d’un écoquartier  : panneaux solaires (eau chaude…)  ; mixité sociale (sur 38 logements, 10 seront en accession à la propriété).
De plus, la Logirem veut mettre en place des conteneurs pour déchets enterrés. Ceux-ci permettraient d’éliminer tous les postes fixes. Le CIQ approuve ce projet et aimerait que tous les bailleurs sociaux adhèrent à cette idée.
Marseille 2013 sur le quartier  : 4 jeunes artistes vont investir notre quartier dans le cadre du programme «  Quartiers créatifs  » porté par Marseille-Provence 2013. Entre le 5 et le 18 novembre, ils seront sur le terrain pour échanger avec les habitants et organiser des temps de rencontre. Véritable parcours urbain, entre la Soude, la Jarre et la Cayolle, ils vont ponctuer notre quartier d’îlots culturels  : panneaux d’affichage (Panneaux PAЯC). Programme disponible sur le Blog (novembre 2012).
Réunion GUP  (Gestion urbaine de proximité) : Une réunion doit se tenir le mardi 20 novembre dans la matinée, le lieu reste à déterminer.
Vote du financement : Vote à l’unanimité du financement (150 euros) de la fête de l’ADDAP 13 sur le quartier.
PLU : Que voulons-nous pour notre quartier  ? une banlieue de Marseille avec une forte densification OU une nouvelle centralité de la ville, dotée d’équipements et d’infrastructures (médiathèque, salle de spectacle…)  ? Nous ne voulons pas que notre quartier devienne une cité-dortoir, nous voulons une résidentialisation de qualité, un urbanisme raisonné avec maintien d’un parc social permettant l’accession à la propriété. Le CIQ va faire une réponse avant début décembre.
>> Prochain CA le mardi 4 novembre 2012 à 18h.
Emmanuelle ISCAIN

samedi 3 novembre 2012

PLU: un quartier de Marseille?

La rénovation urbaine est le moyen de dynamiser ce quartier. Mais il faut constater que les budgets fondent comme les ambitions malgré la bonne volonté des techniciens. La proximité du Parc National des Calanques est l'occasion de transformer cette banlieue interne de Marseille qui s'est d'abord développée comme un espace de relégation. Aujourd'hui la ville a rattrapé la banlieue mais sans projet urbain. Le PLU est la dernière occasion de faire des Hauts de Mazargues- La Cayolle un véritable quartier de Marseille. La création d'un écoquartier et l'installation d'un équipement structurant, comme une médiathèque combinée à une salle de spectacle, sont les éléments essentiels de la qualité de vie ainsi que du développement social, économique et culturel. On le fait ailleurs, à Montpellier, pourquoi pas ici!



Pierresvives à Montpellier au milieu d'un écoquartier

Conseil d'Administration du mardi 6 novembre à18h

- L'offensive contre les CIQ
- Assemblée générale 2013
- Audience à la Mairie centrale
- Les réunions propreté d'octobre et de novembre (14 novembre 17h30 à Maison Blanche)
- La réunion avec l'ANRU et la logirem du 30 octobre
- Marseille 2013 sur le quartier
- Réunion GUP le mardi 20 novembre
- vote du financement de la fête de l'ADDAP 13 sur le quartier.
- PLU: dans quel sens notre contribution à l'enquête publique: doit-on être une banlieue de Marseille ou être une nouvelle centralité de la Ville?

Marseille 2013 dans notre quartier








Vous êtes en week-end: faites votre pain!

C'est facile et économique au prix du pain. Il faut savoir que la baguette de 250g était en août 1995 à 0.58E soit 2.34E le kg et qu'en septembre 2012 le prix moyen au kg était de 3.47E
Au supermarché préféré de notre quartier achetez de la farine bio de notre Village. Elle est vraiment pas chère, moins de 0.9 E. le kg et de la levure fraiche, moins de 0.5E les 42g, au rayon pâtisserie. Suivez ensuite la recette en image ... Je vous conseille, pour profiter pleinement du four, de faire 1kg de pâte à pain qui vous permettra de faire deux pains.
1 kg de farine
600 g à 700 g (soit 600mL/60cL ou 700mL/70cL) d'eau à 25°C, 30°C
20 g de sel
25 g de levure


vendredi 2 novembre 2012

PLU: l’étalement urbain renforcerait les phénomènes de division sociale

Les sujets de l’étalement urbain et de la mixité sociale sont très liés puisqu’ils constituent deux facettes d’une même question : où se localisent les populations? La ville dense traditionnelle permettait autrefois une certaine mixité, les individus de toutes catégories sociales coexistant au sein des mêmes habitations, du fait d’une possibilité de mobilité réduite. Aujourd’hui, si l’habitat individuel pavillonnaire répond bien aux aspirations des Français, il pourrait, dans le même temps, appauvrir les échanges entre les habitants et favoriser les phénomènes de ségrégation, autant en termes de catégories d’âge (personnes âgées plutôt en centre-ville, ménages avec jeunes enfants plutôt en périphérie), que de catégorie de revenus (ségrégation géographique des ménages aisés et défavorisés).

Les déterminants de la ségrégation spatiale des populations peuvent s’expliquer de deux manières.

D’une part, la théorie de Tiébout (1956) expose que les ménages « votent avec leur pieds » : ils sélectionnent le lieu de résidence qui leur fournira la meilleure combinaison de biens publics et d’impôts. En conséquence, un tri s’opérera naturellement entre les ménages, générant des communautés homogènes basées sur leur demande en termes de biens publics. Or, la demande en biens publics étant dépendante du revenu, ces communautés seront homogènes en termes de niveau de revenu.






D’autre part, l’expansion de la ville, en étendant le champ des possibles, permet effectivement l’expression des préférences de voisinage des individus, qui induisent généralement un regroupement « entre soi ». Ce type de comportement a été observé aux États-Unis où les classes dominantes ont délaissé certains quartiers lorsque la proportion de population d’autres origines ethniques y dépassait un certain seuil ; il a donné naissance à la théorie dite du « White flight ». Jacques Lévy travaille également sur des modèles théoriques mettant en évidence l’impact des préférences individuelles sur la forme urbaine, la capacité à accepter un voisinage aux niveaux de revenu variés permettant un moindre niveau d’étalement de la ville. J. Cavailhes souligne par ailleurs le rôle de la baisse du coût de transport qui, via l’extension des villes qu’elle a suscitée, a accentué la séparation dans l’espace des classes sociales.



En fin de compte, le lien de cause à effet entre étalement et ségrégation sociale n’est pas évident : la ségrégation est un des moteurs-mêmes de l’étalement et, en même temps, l’étalement, qui s’explique par d’autres facteurs que la ségrégation, permet sa mise en place. De surcroît, l’étalement ne jouerait pas nécessairement dans un sens uniquement négatif puisqu’il « atténue la pression foncière et permet d’affaiblir la force des mécanismes d’exclusion par les prix. ». (Guillaume Pouyanne, Étalement urbain et ségrégation socio-spatiale, une revue de la littérature, 2006)




Même si l’on ne peut trancher encore la nature exacte du lien entre ségrégation et étalement, la théorie du « spatial mismatch » (ou non-concordance géographique) formulée par Kain en 1968 souligne bien l’importance, dans l’accès à l’emploi, de la distance physique entre lieu de résidence et zones d’emploi. L’éloignement peut rendre plus difficile l’accès à l’information et ainsi l’efficacité de la recherche d’emploi, et dissuader les individus devant faire face à des coûts de transport ou de déménagement trop élevés par rapport au salaire proposé. De leur côté les employeurs peuvent être moins enclins à embaucher des personnes effectuant de longs trajets quotidiens. C’est pourquoi tout projet d’aménagement doit inclure une politique volontariste sur ce volet. Les aménageurs ont actuellement soin de rechercher une certaine mixité sociale et fonctionnelle dans leurs projets, en combinant logements et activités économiques et en prévoyant un certain pourcentage de logements sociaux.

in Étalement urbain,18 janvier 2010

jeudi 1 novembre 2012

PLU: étalement urbain et automobiles


PLU: l'étalement urbain, ses avantages et ses inconvénients

 L'étalement urbain est un avantage pour les ménages et pour les activités économiques




Mais aussi des inconvénients


 
 



PLU: dynamiques de l'étalement urbain à Marseille

L'aire urbaine de Marseille n'est plus en phase de croissance à cause de la présence d'une unité urbaine secondaire, Aix en Provence.
La création d'emplois est aussi un facteur explicatif à l'étalement urbain. Si Marseille se situe juste après Toulouse, la nature des emplois est très différent.



L'aire urbaine de Marseille-Aix a créé en 24 ans 30500 emplois stratégiques contre 26500 à Grenoble, 51500 à Toulouse, 57500 à Lyon et 500 000 à Paris.

Perspectives Villes n°31, janvier 2011