Aix-Marseille reste une métropole dynamique, souligne le rapport : sa croissance de l’emploi la classe au 2ème rang des métropoles européennes de la base de données de l’OCDE entre 2000 et 2012 et au 1er rang des métropoles françaises. La troisième métropole française a aussi amélioré son positionnement en matière d’innovation, de création d’entreprises, et d’attractivité internationale.
Le rapport souligne que les défis les plus importants pour l’aire métropolitaine ne viennent pas tant de l’extérieur, que de l’intérieur. Aix-Marseille est une des métropoles les plus inégales de France, que ce soit en matière de revenus, d’accès à l’emploi ou d’éducation. Ces inégalités socio-économiques sont très déterminées territorialement. Le taux de chômage des jeunes atteint 50 % dans certains quartiers où plus de d’un tiers de la population n’a pas de diplôme.
La société civile est très présente dans le processus métropolitain. Elle se sent responsable de l’avenir de son territoire et c’est une très bonne chose.
L’Europe va s’équilibrer vers le Sud. On a l’engagement de tous les acteurs. Il ne faut pas perdre de temps car tout change très vite. Une mutation des institutions est nécessaire : la métropole amènera plus de cohérence et permettra d’agir plus efficacement.
La métropole AMP a des compétences accrues, exercées par un Conseil métropolitain, dont les membres sont élus par fléchage, issus des élections municipales de mars 2014. Le mode de gouvernance est adapté aux territoires métropolitains qui seront définis plus tard par décret en tenant compte des solidarités existantes. 14 compétences seront exercées par la métropole et les autres compétences par les territoires.
La métropole harmonisera les dispositions fiscales (taxes locales) pour les ménages. Le partage de la richesse économique demande d’équilibrer le potentiel fiscal (important autour de l’étang de Berre, faible à l’Est). Une remise à niveau des dotations financières est à l’étude.
En matière de transport, le territoire métropolitain est un nid d’abeille. il faut une combinaison des modes et des échelles. Doit-on additionner les villages ou intégrer ? Il faut combiner diversité,débordement, combinaison. Transport et développement urbain doivent se conjuguer : le réseau actuel ne correspond pas à la modalité. L’interconnexion des réseaux de transport est un premier
pas à faire.
En matière de projets urbains, l’EPFR (Etablissement public foncier régional) travaille déjà avec 65 communes. : 80 % de projets en renouvellement urbain. Il faut optimiser en densifiant. Il faut densifier le pavillonnaire et encourager le locatif privé. Pour penser à la qualité urbaine et au bienêtre,
Il faut des parcs et des interfaces ville-nature (coopérative Hôtel du Nord).
Pour l’OCDE, il faut combiner aménagement du territoire, transport et développement économique. Les gares doivent être des lieux de vie.
Comment créer de l’attractivité ? L’économie collaborative interentreprises, et l’économie solidaire sont des pistes à étudier.
Donner une vraie dimension démocratique à la métropole en y associant les habitants, en définissant le rôle des citoyens.
Savoir utiliser les fonds européens en désignant un monsieur Europe.
En matière d’emploi, il n’y a pas de vision à moyen et long terme, il n’y a pas de stratégie.Il y a trop d’emploi de services (30 000 emplois) et peu d’emplois productifs (2 000).
Les pôles de compétitivité doivent permettre le passage de la compétence à la productivité,d’avoir une visibilité et une attractivité internationale (on compte
1 000 entreprises sur le territoire) et d’accroître la formation (trop de jeunes non qualifiés).
Les PME doivent être soutenues par les grands groupes et interagir entre elles.
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