L’élaboration du plan de paysage continue. Le comité de lancement en janvier puis le comité de pilotage en avril ont permis, en présence de nombreux élus, de partager un diagnostic du territoire entre tous les partenaires et de lancer les ateliers de paysages. Des enjeux majeurs émergent déjà autour des besoins de gestion, d’aménagement et d’accès aux espaces naturels du Parc national et sur le rôle d’impulsion que peut jouer le plan de paysage pour favoriser une ville plus proche et respectueuse de la nature. Dix ateliers de paysage sur des territoires à enjeux vont se dérouler jusqu’en octobre 2015.
Quatre ateliers de paysage ont déjà eu lieu depuis avril 2015. La Cayolle, la route des Goudes, le Frioul et Port Miou ont regroupé 125 participants. Ces ateliers ont pour vocation de partager, dans un temps participatif avec les représentants institutionnels et associatifs, les enjeux d’évolution des paysages intégrant les objectifs de qualité paysagère et d’amélioration du cadre de vie. Le choix des sites pour les dix ateliers répond à la volonté de représenter à la fois les quatre communes du parc national, toutes les unités paysagères, les différents enjeux du territoire et les trois échelles d’espace (interfaces ville-nature, porte d’entrée et grands paysages).
Un atelier en mer permettra de prendre toute la dimension du paysage littoral. avis d’acteurs
Les ateliers de paysage sont des moments privilégiés de parole et de partage des points de vue. Quelques interventions entendues lors des ateliers à propos de l’appropriation de l’espace : « On a eu peur avec la création du Parc national. Peur qu’on ne puisse plus aller dans les calanques. Vous savez c’est un peu «notre colline». Les gens pensaient qu’une fois classé l’espace serait protégé et qu’on n’aurait plus le droit d’y aller... On n’a pas été bien informé. Du coup beaucoup de gens ont eu peur. Ça les a bloqué. » « La Cayolle, c’est ma vie. Je travaille en dehors, mais je ne me vois pas habiter ailleurs. Ce lieu est devenu très attractif, avec beaucoup de nouvelles constructions. Il faut bâtir un avenir ensemble. »
A propos de la gestion de la fréquentation « Chacun se créé son petit chemin dans les Calanques pour accéder à la côte ou au massif. Du coup, vu d’en haut, sur 100m, le littoral est dévasté par le piétinement... C’est un peu catastrophique ! S’il y avait un sentier qui borde le massif, bien indiqué et desservi, on aurait moins de problèmes à ce niveau-là. » « C’est la porte principale du Parc sur ce secteur. Il faut qu’elle soit visible de loin et indiquée. On doit savoir qu’on entre dans le Parc et l’accès doit être clair ! On ne peut pas indiquer un sentier aux gens et qu’ils tombent sur un cul-de-sac. »
Des questions, des propositions : Albert SAYAG www.calanques-parcnational.fr albert.sayag@calanques-parcnational.fr Francis TALIN www.calanques-parcnational.fr francis.talin@calanques-parcnational.fr
Hélène BALU www.agam.org h.balu@agam.org
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