Lors du Conseil municipal d'arrondissement Madame Boet, vice Présidente du groupe Faire gagner Marseille (PS, Écologistes, Communistes, Modem) avait annoncé que son groupe allait déposer des amendements sur la sécurité au Conseil municipal qui se tiendra lundi dont l'un sur la vidéo surveillance dans les arrondissements périphériques comme le 9ème. Vendredi soir le groupe Faire gagner Marseille s'est reuni sur cette question.
"Deux amendements ont ainsi été déposés. L'un accolé au budget propose le recrutement de 200 policiers municipaux, à raison de 50 par an pendant quatre ans, pour un coût de 1,2 million d'euros qui pourrait être imputé aux foires et expositions d'une part, aux dépenses de relations publiques d'autre part.
"Le manque d'effectifs nationaux est une chose, explique le socialiste Christophe Masse qui prendra la parole lundi. Mais la police de proximité, celle qui prévient la petite délinquance et les incivilités, est l'affaire de la mairie. On peut doubler les effectifs en quatre ans sans que cela ne coûte. On espère une prise de conscience des maires de secteur de droite." Pas sûr que l'opposition parviendra à enfoncer un coin dans une majorité qui assure déjà que "cet amendement ne tient pas la route, estime Jean- Louis Tourret, agacé. Et notre budget sécurité est déjà élevé avec le coût du bataillon des marins-pompiers." Plus mesuré, le premier adjoint Roland Blum note faire "déjà beaucoup pour la police municipale."
L'autre amendement concerne la vidéo-protection. Le PS, non suivi par les écologistes et les communistes, aimerait des caméras dans tout Marseille, "pas uniquement dans le centre", pointe Christophe Masse en dénombrant "20 caméras à Marseille contre 219 à Lyon."Là encore, l'UMP balaie d'un revers en exhibant son plan pour les années à venir. Le sujet reviendra de toutes façons lors d'une séance exceptionnelle à huis clos le 30 mai. Pour le coup, tout le monde s'accorde sur l'urgence de la situation. D'autant que les électeurs l'ont placée, avec le pouvoir d'achat, en tête de leurs préoccupations."
"Deux amendements ont ainsi été déposés. L'un accolé au budget propose le recrutement de 200 policiers municipaux, à raison de 50 par an pendant quatre ans, pour un coût de 1,2 million d'euros qui pourrait être imputé aux foires et expositions d'une part, aux dépenses de relations publiques d'autre part.
"Le manque d'effectifs nationaux est une chose, explique le socialiste Christophe Masse qui prendra la parole lundi. Mais la police de proximité, celle qui prévient la petite délinquance et les incivilités, est l'affaire de la mairie. On peut doubler les effectifs en quatre ans sans que cela ne coûte. On espère une prise de conscience des maires de secteur de droite." Pas sûr que l'opposition parviendra à enfoncer un coin dans une majorité qui assure déjà que "cet amendement ne tient pas la route, estime Jean- Louis Tourret, agacé. Et notre budget sécurité est déjà élevé avec le coût du bataillon des marins-pompiers." Plus mesuré, le premier adjoint Roland Blum note faire "déjà beaucoup pour la police municipale."
L'autre amendement concerne la vidéo-protection. Le PS, non suivi par les écologistes et les communistes, aimerait des caméras dans tout Marseille, "pas uniquement dans le centre", pointe Christophe Masse en dénombrant "20 caméras à Marseille contre 219 à Lyon."Là encore, l'UMP balaie d'un revers en exhibant son plan pour les années à venir. Le sujet reviendra de toutes façons lors d'une séance exceptionnelle à huis clos le 30 mai. Pour le coup, tout le monde s'accorde sur l'urgence de la situation. D'autant que les électeurs l'ont placée, avec le pouvoir d'achat, en tête de leurs préoccupations."
La Provence sur internet dimanche 3 avril
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